1ère Rencontre des Ministres en charge de l’irrigation des pays couverts par le PARIIS

La 1ère  Rencontre des Ministres en charge de l’irrigation des pays couverts par le Projet d’Appui Régional à l’Initiative Irrigation au Sahel (PARIIS), s’est tenue les 1er et 2 décembre 2022, au Palais des congrès de Niamey (Niger) sous le haut patronage de S.E.M.  Ouhoumoudou  Mahamadou, Premier Ministre du Niger. (Ci-dessous, le communiqué final)

Les Ministres Dr Alambedji Abba Issa (Ministre de l’Agriculture du Niger), Dr Denis Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina Faso (par visio-conférence) ; Yahya Ould Ahmed El Waghef, Ministre de l’Agriculture de la  Mauritanie,Antoine Lekpa Gbégbéni Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement du Togo, Yacouba Koné Secrétaire permanent du CONACILSS représentant le Ministre du Développement Rural du Mali et Baba Ba, représentant le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire du Sénégal, ont  pris part à cette rencontre.

Principal bailleur de fonds du PARIIS, la  Banque mondiale était représentée par Sergio Pimenta, vice-président de la SFI, Boutheina Guermazi, Directrice de l’Intégration Régionale Afrique, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Abdoul Salam Bello Administrateur du Niger et de 22 Autres Pays de l’Afrique Sub-Saharienne, Siméon Kacou Ehui, Directeur régional pour le Développement Durable.

La délégation du CILSS était conduite par le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou accompagné des Directeurs généraux de l’INSAH, du CRA, les Chefs des UAM et les coordonnateurs régionaux  du PRA/ME et du PARIIS.

A l’ouverture de cette rencontre, le premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, a fait savoir que le PARIIS porte « une grande ambition qui ne saurait être réalisée qu’avec la forte implication de tous les acteurs ».

Pour lui, avec son nouveau paradigme, le PARIIS vient rendre performants les projets d’irrigation.

Au regard des premiers résultats satisfaisants, l’ambition pour la gestion de l’eau agricole devient grande et c’est ce qui a conduit l’UEMOA à vouloir étendre le processus du PARIIS à certains pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo et la Guinée Bissau.

Le Secrétaire Exécutif du Comité Permanent Inter-Etats de lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), Dr Abdoulaye Mohamadou, a reconnu les progrès enregistrés ces dernières décennies dans le domaine de la production agricole.

Ces progrès sont remis en cause par des actions comme la pression démographique, les effets du changement climatique. C’est ainsi, il pense que le Sahel faisant preuve de résilience se présente comme une région d’opportunité au regard de la quantité disponible des ressources en eau et en terre.

Après quatre ans de mise en œuvre , Dr Abdoulaye Mohamadou a indiqué que les résultats obtenus par le PARIIS sont satisfaisants avec environ 10 000 ha de terres aménagées ou réhabilités dans les six pays membres du Projet.

Le partenaire financier du PARIIS, la Banque Mondiale, par la voix de sa Directrice pour l’intégration régionale Afrique, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Boutheina Guermazi, se veut rassurant par l’approche utilisée par le PARIIS qui met l’accent sur le renforcement des capacités et de partage d’expérience entre les pays.

Au nom des organisations de producteurs, Mamadou Cissoko, président d’honneur du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) a plaidé pour un financement plus conséquent du secteur de l’irrigation, tout en reconnaissant que les efforts de nos Etats ne sont pas à la hauteur des enjeux du secteur.